Jamais, dans une guerre, il n’y aura eu autant de médias impliqués et jamais l’opinion publique n’aura eu à ce point l’impression de ne rien savoir. Jamais autant de journalistes sur le terrain et jamais autant de rumeurs et de désinformation. Jamais autant de direct, mais également jamais autant d’« images en boucle », cent fois revues, et de remplissage. Jamais autant d’informations donc, et jamais un tel sentiment mêlé de frustration et de saturation.